Aventures préparatoires

Horizon d'aventures

Avant d’effectuer sa traversée en solitaire, Mylène se prépare pour l’incroyable, et effectue plusieurs expéditions préparatoires. Un premier périple à la rame entre le Maroc et la Barbade lui permet de rencontrer l’océan. Ensuite, elle part sur son propre bateau et descend le fleuve Saint-Laurent jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. Enfin, elle est invitée à joindre un équipage à voile de Noirmoutier, en France, et se rend jusqu’à Matane en passant par le Groenland. Toutes ces aventures lui permettent d’acquérir une précieuse expérience et de se préparer à la suite.

Du Maroc à la Barbade

De Montréal aux Îles-de-la-Madeleine

De Noirmoutier à Matane

Du Maroc à LA barbade (2010)

Rencontre avec l'Atlantique

Consciente de son besoin d’acquérir de l’expérience afin de réaliser son rêve de traverser l’Atlantique en solitaire, Mylène décide de faire une première traversée en équipe. Après des recherches sur Internet, elle se joint à 5 hommes d’Irlande et d’Angleterre qui ont pour objectif de traverser l’Atlantique Sud.

Mylène quitte Montréal pour le Maroc le 25 décembre 2010. Elle rejoint ses coéquipiers à Agadir, et tout de suite, elle comprend qu’être francophone est un atout. Elle se sent utile, et permet à l’équipe de braver les nombreuses étapes administratives. Mylène se fait remettre à sa place à plusieurs reprises ; l’inégalité de genres frappe, mais l’esprit d’équipe domine. L’Atlantique l’attend, mais l’équipage subit deux faux départs à cause de conditions météorologiques extrêmes. La traversée dure 58 jours, entre le 12 janvier et le 10 mars 2010.

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Départ d'agadir

Les premiers jours de rame sont éprouvants. La vie à bord n’est pas de tout repos : ramer, se reposer, prendre soin du bateau et des autres, se nourrir et communiquer avec la terre ferme. Mylène, l’unique ambassadrice se son peuple, la seule femme à bord, découvre le sens des mots fraternité et liberté. La camaraderie de ses coéquipiers lui permet d’avancer et de dépasser sa peur de l’eau lors des baignades. Mylène constate à quel point la pollution marine est un enjeu de taille, elle qui était déjà bien sensibilisée aux questions environnementales est d’autant plus outrée. Au milieu de l’océan, elle prend sa place et réalise à quel point elle est dans son élément.

Itinéraire

De Montréal aux
îles de la Madeleine (2011)

Majestueux saint-laurent

L’hiver 2011, durant sa formation comme ambassadrice du fleuve Saint-Laurent pour la Fondation David Suzuki, Mylène décide de se lancer un autre défi : descendre le Saint-Laurent de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine. Cette expédition de 76 jours en solitaire lui permet de s’entraîner davantage sur un long parcours et de ramer quelque 1 400 km sur les eaux tumultueuses du fleuve Saint-Laurent.

Au cours de cette aventure qui peut sembler mineure, elle se familiarise avec le bateau qui l’emmènera en Europe, prend la décision de quitter son emploi pour se consacrer à son rêve, fait la première expérience de solitude extrême. Mais surtout, c’est à cette occasion qu’elle solidifie la relation avec celui qui deviendra un mentor indispensable pour Mylène : M. Hermel Lavoie.

Rencontre avec la solitude

Mylène quitte la Gaspésie et se retrouve seule dans le golfe du Saint-Laurent durant 9 jours. Elle s’applique à poser des gestes routiniers comme installer et retirer l’ancre parachute, faire des communications, ramer et encore ramer, calculer sa dérive, mieux lire les vagues et surtout elle développe une capacité à anticiper les événements. Elle gagne en assurance et se sent parfaitement en harmonie avec elle-même.

Itinéraire

De noirmoutier à mAtane (2012)

Un baptême de l'atlantique nord

En réponse à la proposition d’une amie, Mylène est invitée à joindre une aventure familiale et faire une traversée de l’Atlantique en voilier à titre d’équipière. L’aventure lui permet de perfectionner ses connaissances en communication par téléphone satellite et de tester ses apprentissages en météorologie et en navigation.

Le départ se fait de l’île de Noirmoutier, en France. Mylène embarque à bord du Namasté, un petit voilier de 34 pieds, qui fait la traversée de Noirmoutier au Groenland pour ensuite mettre le cap vers le sud-ouest direction Canada, Labrador et Terre-Neuve.

La traversée apprend à Mylène à composer avec le temps, la solitude.