La traversée de l'Atlantique Nord
Mylène Paquette s’est préparé pendant plusieurs années afin de relever ce défi que peu de gens ont accompli… une excursion longue et audacieuse : une véritable odyssée sur l’océan.
C’est à la rame, sans moteur et sans voile, sur l’Atlantique Nord, que Mylène Paquette a parcouru les 2700 milles nautiques (5000 km) que séparent Halifax, au Canada, de Lorient, en France.
Cette traversée, qu’aucun Canadien ni Américain n’ont accompli avant elle, a nécessité plus d’une centaine de jours de navigation. Sur l’Atlantique Nord, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs, des vents de 120 km/h et des vagues de 12 mètres ont croisé le chemin de la navigatrice.
Traverser l’océan à la rame a été pour Mylène un défi physique et psychologique au cours duquel volonté et détermination ont été de précieuses ressources.
Bien que la tâche demeurât simple, elle était démesurée puisque Mylène devait non seulement ramer et naviguer, mais elle devait assurer une communication constante avec son équipe au sol ainsi qu’avec les médias. Elle devait aussi assurer un suivi quotidien par la mise en ligne de billets sur le blogue, par-dessus tout, elle devait se reposer, se soigner, prendre soin de son embarcation et d’elle-même. Les milles nautiques parcourus ont réservé à la navigatrice bien des surprises et le défi s’est inscrit tant dans chaque geste déployé afin de répondre à ses moindres besoins que dans l’exercice de ramer en lui-même.
Plus de personnes sont allées dans l’espace que de rameurs n’ont franchi d’océans!
Seule et sans assistance sur l’océan, Mylène a occupé ses journées à ramer, mais aussi à observer cet environnement particulier avec lequel elle évoluait pour ensuite témoigner de l’omniprésence de la faune marine et de l’interdépendance essentielle qui existe entre l’humain et l’océan.
Elle partage encore aujourd’hui cette aventure merveilleuse avec le public par le biais de son site Internet et des réseaux sociaux, que ce soit par des photos, des vidéos, des billets de blogue, des conférences ou par l’entremises d’interventions médiatiques.
Elle souhaite faire rayonner l’océan et lui permettre d’obtenir sa place dans l’affection du public en témoignant sa beauté et divulguant aussi de l’information pertinente et éducative en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.