Cette traversée qu’aucun Canadien ni Américain n’a accompli à ce jour nécessitera près d’une centaine de jours de navigation. Sur l’Atlantique Nord, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs, des vents de 100 km/h et des vagues de 12 mètres pourraient croiser le chemin de la navigatrice.

Seule et sans assistance sur l’océan, Mylène Paquette occupere ses journées à ramer, bien sûr, mais aussi à observer cet environnement pour ensuite témoigner de l’omniprésence de la faune marine et de l’interdépendance essentielle qui existe entre l’humain et l’océan.

Elle partage l’aventure entière avec le public par le biais de son site Internet et des réseaux sociaux, par des photos, vidéos, billets de blogues et par des interventions médiatiques prévues tout au long de son parcours.

Elle souhaite ainsi faire rayonner l’océan et lui permettre d’obtenir sa place dans l’affection du public en témoignant sa beauté et divulguant aussi de l’information pertinente et éducative en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.

Plus de personnes sont allées dans l’espace que de rameurs n’ont franchi d’océans !

Traverser l’océan à la rame sera pour Mylène un défi physique et psychologique au cours duquel volonté et détermination seront de précieuses ressources.

La tâche demeure simple mais combien démesurée : ramer, naviguer, assurer une communication constante avec l’équipe au sol et les médias, assurer un suivi quotidien par la mise en ligne journalière de billets sur le blogue, se reposer, se soigner, ramer, et encore ramer. Les milles nautiques à parcourir réserveront à notre navigatrice bien des surprises et le défi s’inscrira aussi dans chaque geste déployé afin de répondre à ses moindres besoins.

Après être devenue la première québécoise à traverser un océan à la rame en 2010, devenir la première canadienne à effectuer un transatlantique à la rame en solitaire est pour moi une motivation supplémentaire.